samedi 29 janvier 2011

Petite sortie au Domaine Maizerets de Québec et visite chez des amis.

Jeudi dernier, nous avions lu sur le Web qu'un Grand Duc avait été photographié au Domaine Maizerets alors vendredi matin, Jo et moi nous sommes dirigés à Québec afin de photographier cet oiseau imposant.

Arrivés sur les lieux vers 09:30 heures A.M. nous avons arpenté les sentiers du domaine durant 4 heures sans succès. Certes, nous y avons vu mésanges, sittelles, corneilles, canards et tourterelles tristes en grand nombre mais aucune trace du Grand Duc. Nous avons rencontré un photographe plus chanceux que nous qui a pu capter l'attaque d'un épervier brun contre une tourterelle triste.

Nous étions sur notre départ lorsque ma blonde a localisé une chouette rayée bien perchée dans un arbre au coin Sud-Ouest de la Maison des Maiserets et faisant la sieste sous les faibles rayons d'un soleil voilé. Nous l'avons observée une bonne dizaine de minutes puis durant quelques secondes, celle-ci s'est entrouvert les paupières comme pour compter les badauds dont nous et une classe de jeunes enfants émerveillés.




En quittant le Domaines Maizerets, nous nous sommes dirigés chez un couple d'amis.

Une fois à destination, c'est une Chanel toute excitée qui annonçait notre arrivée à ses maîtres. Chanel, petite Yorshire et véritable boule d'énergie, nous avait reconnu à la sortie du véhicule, pas besoin de vous dire qu'elle en avait dedans et qu'elle aurait pu coller mille timbres dans le temps de le dire.

André et Diane sont un couple à la retraite ayant pour hobbies la création de vitraux pour Diane et la sculpture pour André. Jo et moi avions hâte d'échanger avec eux et de voir la dernière création d'André.

La sculpture était dans son bureau au sous-sol. Cet endroit est un véritable musée de la pêche car André, homme de communications écrites et verbales, a travaillé au développement de la pêche sportive dans le Grand Nord pour le Gouvernement du Québec. Ses contacts dans le milieu de la pêche et de la chasse ne se comptent plus et ses archives sont plus qu'impressionantes, celui-ci a même eu la chance de pêcher et attacher des mouches sur la Rivière Ste-Marguerite avec le célèbre Lee Wulff. .

J'adore parler pêche du saumon et autres salmonidés avec lui car il est un excellent conteur et a vécu l'histoire de la pêche au Québec de l'intérieur des officines du pouvoir. Je le verrais bien nous pondre un livre racontant ses aventures et expéditions dans le Nord de la province.

Nous sommes tous témoins du temps qui passe mais il fait bon à l'occasion se référer à des oeuvres écrites, parlées où télévisées afin d'avoir une idée exacte de la façon dont se déroulaient les choses en des temps passés. À titre d'exemple, on peut s'imaginer la drave d'autrefois mais si on lit un livre ou visionne un film d'archives mettant en vedette quelqu'un qui l'a vécue, l'histoire prend une toute autre dimension. Pas surprenant que ce genre de document soit très rare en cette province, l'histoire au Québec a été balayée sous le tapis par nos dirigeants.

Toujours est-il qu'en mettant les pieds dans le bureau d'André, je vois la bête, elle est là, géante et fixée sur une plaque gigantesque reposant sur une causeuse. Autrefois une pièce de bois rectangulaire et inanimée, cette pièce s'est maintenant métamorphosée en un objet resplendissant de vie grâce aux mains habiles pour ne pas dire magiques de l'artiste. Son regard me fixe et sa stature imposante me fait rêver d'un combat à la Hemingway entre salar et moi.

Comment ne pas respecter ce remarquable vertébré et être envahi d'admiration devant pareil rendu du poisson par l'artiste. Difficile à croire qu'André n'en est qu'à ses premières sculptures peintes. S'il existe une certitude, c'est que "pas capable" est banni du vocabulaire d'André Boucher. Lorsqu'il se met dans la tête de réaliser quelque chose ou une oeuvre, peu importe les embûches, il se rendra à bon port.

Aucun doute possible dans mon esprit, même si André n'a pas gagné sa vie à sculpter et peindre, il aurait pu le faire de très belle façon et sa renommée aurait même dépassée nos frontières. Qui sait ? notre homme est encore vert.

Pour vous donner une idée plus exacte de l'oeuvre, je joins une photo de celle-ci prise au flash (ce qui explique les reflets, la prochaine fois j'aurai des parapluies et diffuseurs afin d'éviter ceux-ci).

S'il vous venait à l'idée de faire immortaliser sur bois un saumon trophée, André est votre homme. Vous pourrez communiquer avec lui par courriel à : salmoboucher@videotron.ca



Vous pourrez également admirer d'autres de ses réalisations commercialisées sous le nom de Gestion Martin Salar Inc. en cliquant ICI .