C'est l'endroit idéal pour passer une journée de détente et d'observation de la nature, on y rencontre certaines plantes assez rares dont les rubus occidentalis ou framboises noires que j'avais vues à l'état sauvage quand je parcourais les coulées à la ferme de mon grand-père où j'allais passer quelques semaines à l'été pour aider à la récolte des foins (aujourd'hui, je pense que c'était certainement pour libérer ma mère du petit garnement que j'étais). J'ai donc pu ajouter quelques photos de plantes à ma collection comme le liseron des champs, le lys d'eau, l'asclépiade, le chardon , la salicaire .
Quelle joie de se retrouver dans les îles au milieu du St-Laurent et pouvoir y explorer 8,5 kilomètres de sentiers entourés d'une faune et flore des plus diversifiées. Des tours d'observations y ont été erigées et une fois au sommet de celles-ci, il ne nous reste plus qu'à attendre silencieusement l'arrivée de grands hérons bleus, de grandes aigrettes, de canards, chardonnerets jaunes et d'oiseaux de toutes sortes.
Les seuls frais d'entrée exigés sont le respect des lieux et ramener nos déchets, ce qui est somme toute bien respecté. Dans tout le parcours, je n'y ai vu comme rebut qu'une bouteille d'eau vide probablement lancée par un enfant dans un marais.
La seule façon de parcourir les sentiers est la marche, les vélos, motorisés et animal de compagnie y sont interdits. L'hiver venu toutefois, le site sert de piste de ski de fond et de raquettes.
Voilà un endroit qui incite au recueillement et à la réflexion, chapeau à la Scirbi, qui a su en faire un site enviable que je recommande à tous. L'an prochain, j'ai l'intention de m'y rendre tôt, soit au printemps avant la pousse des feuilles et y voir un maximum d'oiseaux. Actuellement, le milieu est tellement luxuriant qu'il ne rend pas l'observation des oiseaux des plus faciles. Leur chant ne nous quitte cependant pas une seconde durant la visite.
