vendredi 29 juin 2007

La Jean III



Hameçon: Daiichi 2061 No. 3
Fil: UTC 70 denier noir
Ferret: Uni fine wire doré
Corps: Tinsel plat argent
Aile: Mélange de poils d'ours polaire chartreuse, rouge et bleu
Gorge: Fibres de spey hackle vert
Tête: Noire

La Jean II



Hameçon: Daiichi 2061 No. 3
Fil: UTC 70 denier noir
Ferret: Tinsel ovale fin argent
Queue: Fibres de plume de poitrine de paon
Corps: Gudebrod braid vert fluo
Côtes: Tinsel ovale fin
Aile: Poils d'ours polaire chartreuse
Gorge: Fibres d'une plume de poitrine de paon
Tête: Noire

La Jean I



Hameçon : Daiichi 2061 No.2
Fil: UTC 70 denier noir
Ferret: Tinsel ovale fin argent
Queue : Fibres d'une plume de poitrine de paon
Corps: Gudegrod braid argent
Aile: Diviser le corps en quatre sections de poils d'ours polaire chartreuse et plume poitrine de paon en alternance en terminant avec des fibres de spey hackle vert
Gorge: Plume de poitrine de paon
Tête: Noire

lundi 25 juin 2007

Retour de Gaspésie

De retour de Bonaventure où sept jours de pêche n'ont donné aucun résultat. À notre décharge, je dois dire que le début de saison 2007 a été difficile partout dans la Baie des Chaleurs, les captures ne représentant souvent qu'un faible pourcentage de la normale.

Nous étions à Bonaventure depuis le 2 juin et je n'ai observé le premier saumon que le 15 en fin de journée à la Fosse Roche (Aval du pont de la Green) ce qui me décida à prendre nos droits d'accès pour sept jours consécutifs dans les secteurs publics. Nous avons mis notre nom au tirage pour les secteurs B et B1 mais la chance n'était pas de notre côté.

Dans ces sept jours de pêche, je n'ai vu que deux poissons qui faisaient dans les 10 livres. Fidèles à notre habitude, nous n'avons pas pêché comme des forcenés, d'ailleurs la non présence de salar n'avait rien pour nous encourager. Nous avons donc sorti les cannes de type Spey et profité du fait que nous étions pratiquement seuls dans le secteur pour nous refaire la main avec ce type de canne dont le lancer se veut très technique contrairement à ce que l'on pourrait croire.

Durant les deux premières semaines, nous en avons profité pour visiter Percé, l'Ile Bonaventure, le Parc de Miguasha et nombre de plages dans la région de Bonaventure. L'Île Bonaventure est vraiment un endroit merveilleux où se retrouvent chaque année des milliers de Fous de Bassan et autres oiseaux marins. Lors du trajet vers l'île, nous avons pu observer des phoques gris, petits chéris de Brigitte Bardot et peut-être un élément de l'équation expliquant la décroissance du saumon atlantique sauvage.






Le moins que l'on puisse dire, c'est que je me suis payé une traite photographique à cet endroit. Il est vraiment impressionnant de voir le va-et-vient continuel des oiseaux sur la falaise, affairés à construire le nid ou encore nourrir de petites bouches toujours affamées.



Petit conseil à ceux qui visitent l'île pour la première fois, ne pas mettre des vêtements trop propres, il arrive régulièrement que les volatiles nous prennent pour cible en nous bombardant du haut des airs, j'ai de nouveau goûté à leur médecine avec une éclaboussure sur le front, ma blonde a trouvé cela bien drôle et a même pris une photo que je me suis empressé de détruire. En fin de journée, nous avons fait un petit détour par Coin-du-Banc pour une marche sur la plage ou une marmotte se faisait chauffer au soleil dans l'enrochement longeant la voie ferrée.



J'aurais bien aimé mettre des photos de pêche sur le site mais je devrai me reprendre en septembre où salar aura alors trouvé refuge dans les fosses de sa rivière natale et sera disposé à collaborer avec le pêcheur paresseux que je suis.

Faute de poissons, voici donc des photos d'oiseaux que nous avons observé durant nos trois semaines passées dans la région de Bonaventure.

Les oiseaux les plus présents autour du chalet étaient les bruants et les merles qui se démenaient pour trouver de la nourriture pour leurs rejetons. Je trouvais les corneilles bien matinales.



J'ai bien aimé photographier les balbuzards de Bonaventure et St-Siméon et les sternes pierregarin. Les bihoreaux gris m'ont donné du fil à retordre, ne sortant qu'avant le coucher du soleil et se laissant difficilement approcher. En fin de voyage, nous avons eu la visite d'un pic flamboyant qui se gavait de fourmis tout près du chalet.












Vivement septembre que nous retrouvions ce beau coin de pays.