samedi 26 mai 2007

Lac des Grives

C'était hier le 25 mai notre 33 ème anniversaire de mariage et comme Jo adore la nature et surtout la pêche aux salmonidés, nous avions décidé de célébrer dans la réserve Mastigouche.

Lever tôt suivi d'un petit déjeuner en vitesse et hop ! dans l'auto direction St-Alexis des Monts avec l'intention de profiter de cette journée qui s'annonce magnifique. La météo avait prédit une chaleur intense de 32 degrés celcius et beaucoup d'humidité, la prédiction s'est avéré juste, ce fut accablant.

De notre domicile, il faut une bonne heure de conduite pour se rendre au poste d'accueil de la réserve et de là, une autre demi-heure pour se rendre au Lac des Grives qui nous est alloué pour la journée. il s'agit d'un petit lac peu profond de forme ovale, on n'y trouve pas de baies autour du lac, les contours étant réguliers. Seul élément qui contraste lorsqu'on le regarde, une grosse roche qui ressemble à une pilier de pont à l'extrémité droite de l'ovale.


Donc, une fois les formalités d'enregistrement remplies, nous sommes prêts à respirer de la poussière et notre chemin consistera à une vingtaine de kilomètres sur la route no.1 suivi d'une bifurquation à droite pour la route no.15. Le chemin est généralement en bon état avec de petits passages difficiles dûs à des bris de route causés par des accumulations d'eau gracieuseté de castors qui ont vu l'eau sauter par-dessus leur barrage. Rien de dangereux pour une auto cependant. Quelques gros cailloux dans le centre du chemin viennent également nous rappeller que nous avons quitté le bitume depuis 30 minutes et que la limite de vitesse d'un chemin forestier n'est pas celle d'une autoroute.



Sur notre chemin, nous ferons une courte halte pour admirer une belle chute, l'endroit donne le goût d'y passer la journée, le soleil qui brille de tous ses rayons vient ajouter à la beauté du paysage.

À notre arrivée au lac des Grives, nous sommes accueillis par des ronds de gobages répétés. Voilà qui nous semble encourageant et nous ne serons pas déçus... Nous installons les rames et préparons notre équipement. J'attache un muddler No. 12 à tête très fine à mon bas-de-ligne puis à peine dix secondes plus tard il est gobé par une petite truite d'environ huit pouces. Notre limite étant de sept truites chacun, je la retourne délicatement dans son élément car à ce rythme, nous n'aurons pas le plaisir de jouir de beaucoup d'heures de pêche.


La frénésie des premiers instants n'a duré qu'un bref moment. Par la suite nous nous sommes amusés à arpenter la section où se trouve la décharge du lac. Vers midi, petite pause pour dîner. Pendant ce temps, un bon vent s'est levé question de tester notre habileté à diriger l'embarcation. Cette tâche n'était pas des plus faciles car une des rames n'était pas fixée solidement dans son étrier et bougeait librement dans celui-ci. Le bon côté de la chose c'est que le lac ne faisait qu'environ mille pieds par trois cents sinon j'en étais quitte pour laisser échapper quelques jurons...


C'est Jo qui a trouvé la recette gagnante avec ses petites casual dress de couleur foncée et de petits muddlers assez foncés dans les grosseurs 12 à 14 qui donnaient aussi de bons résultats. La meilleure zone de pêche fut celle située près de l'unique rocher du lac où il y avait entre un et cinq pieds de profondeur. La plupart des petites truites qui mesuraient toutes entre sept et neuf pouces venaient prendre les artificielles tout juste sous le film de l'eau. Je peux dire bien humblement que Jo m'a fait la barbe au chapître des captures.


Vers le 15:30 heures, nos quatorze truites étant prises, nous prenons une petite collation dans le stationnement sur le bord de la route et par la suite j'acquiesce à la demande de Jo d'aller chercher les cannes qui étaient toujours dans l'embarcation.

Arrivée à domicile vers 17:00 heures, nous vidons le coffre arrière de l'auto tout heureux de la journée jusqu'à ce que je m'aperçoive que j'avais vécu un "senior moment" dans la réserve. En effet, aucune canne à pêche dans le coffre de l'auto.

Parti récupérer les cannes, j'avais trouvé l'embarcation pas propre à mon goût et j'avais mis celles-ci de côté le temps de passer la moppe. Je suis par la suite retourné à l'auto en me disant que la chaloupe serait plus accueillante le lendemain matin pour les pêcheurs qui suivront.

Je ne peux dire que le visage de ma bien-aimée paraissait heureux à la perte de sa Trident et de ma petite Hardy Sovereign. Après plusieurs appels sans réponse à la réserve, nous déçidons de retourner au lac afin de récupérer nos cannes à moucher.

Une heure trente plus tard, seconde arrivée de la journée au Lac des Grives et sortie de l'auto en vitesse pour réaliser que nos deux cannes ne sont plus où je les avais laissées. Pas besoin de vous dire qu'il régnait un silence quasi-religieux sur le chemin du retour à l'accueil Pins rouges.

Après une demi-heure de route gravelée et l'observation d'un lièvre, d'un jeune ours et d'un chevreuil qui traversent devant notre véhicule, j'arrive au poste d'accueil pour leur dire que les cannes ne sont plus où je les avais laissées. Le préposé communique alors avec le camp du Lac au Sable car à notre sortie en après-midi nous avions rapporté la rame défectueuse et le service est effectué par ce camp. Par bonheur, l'homme d'entretien est passé par le lac des Grives et y a trouvé nos deux cannes qui sont maintenant à l'établissement du Lac au Sable qui se trouve dans le haut de la réserve. Il n'est pas question de reprendre la route gravelée à cette heure, nos deux cannes seront descendues à l'accueil Pins rouges le lendemain (samedi) ce qui exigera un nouveau déplacement de notre part pour les récupérer.

Ce sont quatorze petites truites qui nous auront fait faire pas mal de kilométrage ou devrais-je plutôt dire qu'on ne m'y reprendra plus à oublier les cannes à moucher sur le bord du lac.

jeudi 24 mai 2007

Ensemencement de truites brunes

C'est hier le 23 mai 2007 qu'avait lieu sur la Petite Rivière Shawinigan un deuxième ensemencement de truites. Contrairement à la semaine dernière où on y relâchait uniquement des truites arc-en-ciel , les brunes étaient à l'honneur cette fois-ci.


À l'aide de bénévoles de la SMPM et de membres de Québec-Pêche, le site internet de pêche numéro un au Québec, les truites brunes ont fait connaissance avec leur nouvelle demeure.

Début de la journée à 09:30 heures A.M. au parc du Centenaire de Shawinigan où les bénévoles se rencontrent et accueillent le pisciculteur Robert Gélinas de la Pisculture d'Arthabaska Inc., un vieux de la vieille qui connait son métier comme le fond de sa poche. La tournée se poursuit ensuite à la passerelle du CEGEP de Shawinigan, au pont Beaupré, au Golf et au centre de ski de St-Gérard des Laurentides pour se terminer au pont couvert de St-Mathieu du Parc, lequel aurait besoin de soins esthétiques actuellement.

Quand on connait l'engouement des touristes pour les ponts couverts, il est inadmissible de voir un tel pont laissé à lui-même comme c'est le cas présentement. À la décharge de la municipalité, je dois cependant dire qu'il ont fait un admirable travail en amont du pont en y aménageant un stationnement et une aire de repos avec sentiers. Les rénovations du pont devraient suivre bientôt j'imagine.


Ce sont des truites d'une belle dimension et d'une étonnante vitalité qui ont été relâchées à la rivière. Un merci spécial à Claude Gervais pour son implication à fond de train dans ce projet et à tous les bénévoles qui ont donné de leur temps pour permettre aux amateurs de pêche de la région de bénéficier de journées de pêche intéressantes à proximité de la ville.


Si vous venez pêcher la Rivière Shawinigan, pourquoi ne pas devenir membre des "Amis de la Rivière Shawinigan" votre 10$ vous donnera droit à un tirage d'équipements de pêche et permettra des ensemencements futurs. Veuillez prendre note qu'un autre ensemencement aura lieu au début juin avant la Fête de la Pêche.

dimanche 20 mai 2007

Port St-François

Nous avons profité des deux belles journées de la fin de semaine pour retourner observer les oiseaux à Port St-François.

Vu l'achalandage qui est supérieur à celui sur semaine, les oiseaux avaient tendance à se tenir plus éloignés et par conséquent, s'avéraient beaucoup plus difficiles à photographier.

Nous avons quand même eu la surprise de voir une petite famille de tortues peintes, espèce assez fréquente au Québec. Même si on m'avait dit qu'on pouvait en observer à cet endroit, c'était une première fois pour Jo et moi .

Les tortues, au nombre de quatre, se tenaient sur un petit monticule au milieu de l'étang et profitaient des chauds rayons du soleil pour se réchauffer. Elles semblaient éveillées aux bruits ambiants et probablement craintives de nature car à chaque fois qu'un bruit plus fort que les autres se faisait entendre, elles se viraient la tête vers celui-ci comme pour demander de respecter les lieux. Nous les avons vues au même endroit les deux journées et elles allaient à l'occasion faire une promenade sous-marine soit pour se rafraîchir ou encore se nourrir de nymphes qui pullulent à cet endroit.

L'étang, comme toujours, était le royaume des carouges à épaulettes qui se faisaient le plus beau possible afin d'impressioner leur belle. À un certain moment donné, une guerre en règle s'est déclarée entre un carouge et un geai bleu, qui avec son caractère un peu délinquant est venu s'amuser probablement trop près d'un nid, je n'ai malheureusement pas pu croquer la scène, la confrontation ayant lieu dans des branches élevées et façe au soleil, ce sera pour une prochaine fois.

Dans la section centrale, les parulines à croupion jaune étaient encore en grand nombre et se pourchassaient gaiement.



En fin de journée dimanche, nous nous sommes dirigés vers Baie-du-Fèvre où une migration de guifettes noires volaient au-dessus des étangs. Par la suite, petite randonnée à Notre-Dame de Pierreville où sur le chemin menant à la rivière, nous avons vu un troupeau de boeufs des Highlands qui n'était pas sans nous rappeler un voyage en Écosse fait en 1976, ce sont des bêtes magnifiques qui, bien vêtues de leur long manteau roux, peuvent affronter nos hivers rigoureux sans difficulté.

Ces deux visites seront probablement les dernières de la saison, l'air salin de la Baie des Chaleurs nous appelle et nous ne saurons résister longtemps. Les mois qui viennent seront concentrés à la quête de salmo salar et des oiseaux marins.



L'Inutile



Hameçon: Partridge CS17
Fil: UTC 70 denier rouge
Queue: Fibres de plume de flanc de sarcelle
Côtes: Tinsel ovale fin argent
Corps: Tinsel plat argent
Ventre: Poils de queue de chevreuil blanc
Aile: 3 sections de poils de queue de chevreuil orange, pourpre et gris
Joues: Bout d'une plume duveteuse grizzly
Gorge: Fibres d'une plume duveteuse rouge vif
Tête: Rouge

Magog Smelt



Hameçon: Partridge CS17 no.6
Fil: UTC 70 denier noir
Queue: Fibres d'une plume de flanc de sarcelle
Côtes: Tinsel ovale fin argent
Corps: Tinsel plat argent
Aile: 3 sections de poils de queue de chevreuil: Blanc, jaune et pourpre
Coiffe: Fibres de plume de paon près de l'oeil
Joues: Plume de flanc de sarcelle
Gorge: Fibres d'une plume duveteuse rouge vif (Coq de Sonnerat facultatif)
Tête: noire

Allen Street Hooker Mod.



Hameçon: Partridge CS17 No. 6
Fil: UTC 70 denier noir
Queue: Fibre d'une plume duveteuse orange
Côtes: Tinsel ovale fin argent
Corps: Bourre de poil de lapin noir
Aile: Poils de queue de chevreuil blanc
Coiffe: Fibre plume de paon (près de l'oeil)
Joues: Plume de canard branchu et Coq de Sonnerat
Gorge: Fibre d'une plume duveteuse orange
Tête : Noire

Le créateur de cette mouche Claude Bousquet utilise du marabout blanc dans l'aile et de la soie floche noire pour le corps.