jeudi 10 mai 2007

Observation d'oiseaux

Quelle belle journée c'était hier, le couvert nuageux qui sévissait en début d'avant-midi s'est dissipé graduellement pour faire place à un soleil radieux. Le vent contrairement à la veille n'était pas violent et tout se mettait en place pour une belle journée d'observation d'oiseaux.


Donc, destination Port St-Francois et Baie-du-Fèvre qui sont nos lieux préférés pour y faire l'observation d'oiseaux. Arrivés à Port St-François, nous empruntons le trottoir de bois qui mène au fleuve et le premier petit étang s'anime du bruit des grenouilles et crapauds d'Amérique reconnaissables à leur glandes parotidiennes derrière la tête. Ils sont très actifs à ce temps-ci de l'année, un bref moment d'observation nous permet d'en dénicher une bonne douzaine qui sillonnent les eaux marécageuses à la recherche d'un ou une partenaire.



Les saules qui longent cet étang commencent tout juste à voir leurs feuilles se développer et nous y verrons des mâles carouges se pourchasser et établir leur territoire. Une femelle carouge également présente sautait d'une plante aquatique à l'autre à la recherche de petits insectes qui grâce à la chaude température commençaient à sillonner le fond de l'étang.


La partie centrale du marécage était le refuge préféré du grand et petit chevalier, du chevalier solitaire, des mainates et carouges. Malgré un bon moment passé à observer attentivement cette zone, nous n'y verrons aucune grue ou héron. Au loin nous pouvions entendre le cri familier de la bernache et avons observé un grèbe qui plongeait régulièrement à la recherche de nourriture.

Nous dînerons à Baie-du-Fèvre tout en observant les diverses espèces de canards dans les étangs qu'on est à vider aujourd'hui. Une petite marche de long de celles-ci nous mènera près d'un champ où une quinzaine de mille oies blanches y sont toujours actives. Je ne sais quel bruit les affole soudain mais tel un départ pour une course du cent mètres, le groupe au complet s'envole et nous fait jouir d'un spectacle d'une rare beauté, il faut voir au moins une fois dans sa vie un nuage de ces volatiles avec le soleil qui met en relief leurs plumes blanches aux pointes noires. Sur le chemin du retour, nous verrons qu'elles se sont déplacées de quelques kilomètres plus loin pour probablement pas plus d'un jour ou deux, la route qui mène au nord est longue et se fait pressante.

Par la suite, encore un court arrêt à Port St-Francois et, au premier petit trottoir de bois qui est longé par un canal où circule tout de même assez d'eau à cette période de l'année, nous verrons plein de parulines à croupion jaune et Jo y observera même un oriole. Dommage que la luminosité s'affaiblissait car nous y avons vu plusieurs parulines s'approcher du canal et venir y prendre un bain. Arrivé à la maison, les photos se sont avérées décevantes, le manque de lumière et de vitesse d'obturation n'a pas permis à la caméra de capter la scène de manière satisfaisante, ça ne fait rien, ce n'est que partie remise, je sais où vont se rafraîchir les parulines à la fin d'une journée chaude.


mardi 8 mai 2007

La rencontre

Hameçon: Daiichi 2061 no.3
Fil: UTC 70 denier noir
Ferret: Tinsel ovale argent fin
Corps: Soie floche noire
Côtes: Uni diffraction tinsel plat vert bordé de tinsel ovale fin argent (2 côtés)
Aile: Poils d'ours noir
Gorge: Fibres d'une plume duveteuse noire
Tête: Noire

La Bravade

Hameçon: Daiichi 2050 no.3
Fil: UTC 70 denier rouge
Ferret: Tinsel ovale doré fin
Corps: Fibres de queue de faisan doré
Côtes: Unis Twist cuivre et tinsel ovale fin doré attaché en sens inverse
Aile: Poils d'ours noir
Gorge: Fibres duveteuses foncées d'une plume de Coq de Leon
Tête: Rouge